Faire vivre le lieu collectivement.
La librairie a le plaisir d’accueillir une diversité d’événements tout au long de l’année.
Si vous aussi, vous souhaitez organiser quelque chose, n’hésitez pas à communiquer avec nous afin que nous puissions convenir ensemble de la meilleure manière de collaborer.
LANCEMENT - GRANDS ESPACES
La Livrerie et Grands Espaces vous invitent au lancement du 29e numéro de la revue de création du bac en études littéraire de l’UQAM, sur le thème Diurne. Pour l’occasion, il y aura des lectures et un micro ouvert pour toustes nos collaborateurices et les gens intéressés à nous rejoindre. Vous pourrez aussi vous procurer gratuitement un exemplaire de la revue.
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Les auteur·ices publié·es dans « Diurne » : Léanne Auray, Raphaëlle Bergeron, Gabrielle Cadot, Laurie Daoust-St-Jacques, Alice Dubois, Marie-Pier Frenette, Nicolas Gilbert, Camille Parent-Montpetit, Élodie Sabourin, Florence Sabourin-Simard, Lilian Vianey.
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Diurne. S’illumine à contre-jour, se laisse choir au crépuscule. S’expose au regard du soleil, à la recherche de sa chaleur écrasante ou réconfortante. La créature attend que les derniers flocons de givre cèdent dans l’embrassade de la rosée. Impatiente de voir poindre le jour pour s’échauffer, donner en offrande ses pétales. L’entité qui a peur de son ombre se ravit dans un bain de lumière. En plein jour, en pleine vulnérabilité. La nuit à l’abri, seul un rayon peut la surprendre. Quand le matin revient, enfin.
Diurne. Filtré par la nuit, s’enracine et s’implose dans les coudes du renouveau. S’endormir dans la paume nocturne du départ, du recommencement, qui naîtra sur l’épaule de nos jours. Les heures passent et renaissent, suivant la course des rayons. La main tendue du soleil, chaque jour reprend son élan. Les vagues glissent sur les plages et replongent vers le large, toujours neuves, mais jamais nouvelles. C’est le mouvement infini d’une valse, la ronde cosmique des astres, marquant le rythme de nos souffles.
CAUSERIE - Gabrielle Filteau-Chiba
Les éditions XYZ et la Livrerie vous invitent à une causerie avec l’autrice Gabrielle Filteau-Chiba, animée par Marie-Odile Cormier, autour de son dernier livre La robe en feu.
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LA ROBE EN FEU
Divisé en sept sections qui représentent les saisons autant que des étapes de guérison (Cambium, Bercail, Essaim, Neiges, Fonte, Feux, Épilobes), le recueil de poésie, La robe en feu, fait écho au premier de l’autrice, La forêt barbelée. Autant le premier recueil relatait les menaces à l’habitat et le retour aux sources comme mode de vie, le second se veut plutôt un baume pour l’écoanxiété, qui passe par l’observation de la faune et de la flore, lesquels témoignent à tous les jours de la capacité de régénérescence de la nature.
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Gabrielle Filteau-Chiba écrit, traduit, illustre et défend la beauté des régions sauvages du Québec. Encabanée (notamment finaliste au prix Jovette-Bernier 2018, au Prix Folio-Télérama 2022 et au Prix Hors Concours 2022), son premier roman inspiré par sa propre vie dans le Kamouraska, a conquis un vaste public ici et à l’étranger.
Son triptyque, qui a été traduit dans 8 langues, s’est poursuivi avec Sauvagines (notamment finaliste au prix France-Québec 2020, au prix Jovette-Bernier 2020, au Prix des libraires de France 2022 et au Prix Orange du livre 2022) et Bivouac (finaliste au Prix Jean d’Ormesson 2024), permettant à l’amante des bois Anouk Baumstark d’explorer tour à tour solitude, rapport à deux et vie collective.
À l'hiver 2022, elle publiait un premier recueil de poésie, La forêt barbelée, projet s'inscrivant tout naturellement dans son œuvre écoféministe. En 2023, elle publie Hexa, un roman qui sera finaliste au Prix des libraires du Québec.
L'heure du conte avec Nico
L'heure du conte avec Nico est de retour à la Livrerie!
À tous les premiers samedis du mois, de 10h30 à 11h30, partagez avec vos enfants ce doux moment familial rempli d'histoires farfelues et fabuleuses lues par Nicolas Germain-Marchand, comédien et marionnettiste.
À partir de 2 ans.
Au plaisir de vous retrouver!
ATELIER D’écriture
ATELIERS D’ÉCRITURE CRÉATIVE
Les lundis 13 et 20 octobre - 2, 16 et 30 novembre
De 16h à 18h
*5$ par rencontre
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L’atelier est un lieu d’expérimentation créative en groupe (moins de 12 personnes) qui permet de s’initier à l’écriture. Grâce à des jeux littéraires, chacun est amené à prendre confiance en soi, à libérer son souvenir et son imaginaire. De courts exercices, parfois en petits groupes, développent des histoires, des personnages, travaillent le rythme ou le suspense. Des thèmes au choix sont aussi proposés pour un court travail à la maison qui sera partagé avec tous dans une atmosphère détendue et bienveillante.
Souvenir, fantaisie, introspection, poésie ou écriture libre.
Les échanges et exercices sont animés par France Renaud, auteure, lectrice de scénarios et animatrice d’ateliers d’écriture depuis 2016.
Les personnes intéressées peuvent se présenter directement à l’atelier.
Pour plus d’info : france.renaud6@gmail.com
BALADO - Sans normes avec Mélissa Blais
Les éditions Remue-Ménage et la Livrerie vous invitent à un enregistrement devant public du balado Sans Normes, animé par Alexe Trudeau. Un balado qui aborde des sujets parfois considérés comme hors normes dans la société tout en donnant la parole à des personnes aux parcours singuliers.
Pour l’occasion, nous recevrons Melissa Blais, autrice de l’essai
L'attentat antiféministe de Polytechnique: Une mémoire collective en transformation.
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L'attentat antiféministe de Polytechnique
D’abord paru en 2009 sous le titre « J’haïs les féministes ! », ce livre offre un panorama inédit des interprétations antagonistes de la tuerie survenue le 6 décembre 1989 à l’École Polytechnique de Montréal, durant laquelle 14 jeunes femmes ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Il présente aussi les analyses féministes élaborées au fil du temps, et les controverses qu’elles ont suscitées. Dans cette édition revue, augmentée et coiffée d’un nouveau titre, Mélissa Blais prend acte du chemin parcouru.
À travers un examen minutieux des discours médiatiques, des commémorations et d’œuvres culturelles, dont le film Polytechnique et la pièce Projet Polytechnique, et grâce à des décennies de recherche et de militantisme, elle constate une lente transformation de la mémoire collective. Or, la menace d’un ressac antiféministe n’est jamais loin : la dimension politique du geste du tueur serait-elle, encore aujourd’hui, éludée ?
« Comment est-il possible de saisir ce que les féministes ont réellement dit après le massacre du 6 décembre ? Si une infime minorité de femmes ont dénoncé « les Marc Lépine qui sommeillent en tout homme que nous côtoyons », la majorité féministe ne s’est pas exprimée dans ces mots. Malgré cela, des journalistes ont vite fait de laisser croire que toutes les féministes entretenaient une pensée simpliste à l’endroit des hommes, caricaturant du même coup l’ensemble du mouvement. »
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Mélissa Blais
Professeure de sociologie au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais, Mélissa Blais a notamment codirigé les ouvrages Le mouvement masculiniste au Québec. L’antiféminisme démasqué et Retour sur un attentat antiféministe. École Polytechnique 6 décembre 1989, parus aux Éditions du remue-ménage.
UPOP - L’eugénisme aujourd’hui : transhumanisme, alt-right et mouvements anti-trans
Les idées de l’eugénisme ne datent pas d’hier. Déjà au temps de Darwin, la science évolutive était reprise au nom d’une idéologie suprémaciste de blancs aisés. Depuis, ces idées demeurent sous-jacentes à de nombreux projets politiques, parfois avec des résultats violents. D’où vient l’eugénisme? Comment influence-t-il les idées et courants politiques dans notre société aujourd’hui? Dans cette série de quatre cours, nous examinerons ce courant de pensée et chercherons des manières de le combattre.
Animées par Gabrielle Anctil et Philippe Poliquin, chaque séance nous éclairera sur ce concept grâce à un panel de chercheur·euses, expert·es et activistes
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S’inspirant du mouvement alternatif des universités populaires européennes, l’UPop Montréal crée des lieux de rencontre, de réflexion et de partage des connaissances, dynamiques et rassembleurs.
L’UPop Montréal est un organisme à but non lucratif créé en 2010 qui a pour mission de soutenir l’esprit critique en offrant à la population de Montréal et des environs un accès libre et gratuit à des cours aux thématiques variées, dans plusieurs quartiers de la ville.
Les activités de l’UPop sont ouvertes à toutes et tous. Elles se tiennent dans des lieux conviviaux et accessibles – cafés, bibliothèques, galeries d’art, théâtres – qui permettent de joindre un public diversifié, intéressé par la culture et le savoir. L’UPop Montréal valorise le sentiment d’appartenance à la communauté et favorise l’envie de prendre part activement aux défis auxquels nous faisons collectivement face.
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Gabrielle Anctil est journaliste scientifique indépendante. Elle écrit pour Québec Science, Le Devoir, Continuité et Vélo Mag, entre autres. On l'entend toutes les semaines à l'émission de radio Moteur de recherche à Radio-Canada
Philippe Poliquin est un historien de formation. Depuis 2014, il évolue dans le milieu de la recherche scientifique au Québec. Il s'intéresse à la santé publique, au développement régional et aux sciences de la santé.
Entretien avec Michel Jean
La Livrerie et les éditions Libre Expression vous invitent à un entretien avec Michel Jean autour de son dernier roman Kabasa, animé par Marie-Odile Cormier.
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KABASA
En décembre 2004, un tsunami frappe le Sri Lanka, un pays déjà déchiré par une guerre civile qui dure depuis vingt ans. Le journaliste abénakis Jean-Nicholas Legendre est dépêché sur les lieux alors qu’il a du mal à se sortir de son propre tsunami intérieur, celui causé par la perte de sa femme et de sa fille. Chargé de couvrir les conséquences de la catastrophe, il se rend dans le Nord, contrôlé par les Tigres tamouls, qui s’opposent au gouvernement central. Sa rencontre avec l’un des chefs des rebelles qui ont choisi de prendre les armes pour se libérer du joug de la majorité cinghalaise le mènera à reconsidérer la situation des Premiers Peuples au Québec et l’attitude des pouvoirs à leur endroit. Confronté à la détresse d’un pays en crise, Jean-Nicholas parviendra-t-il à accepter le drame qui a bouleversé son existence et à se réconcilier avec la vie?
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Michel Jean est un écrivain primé, un journaliste, un scénariste et un chroniqueur apprécié du public. Il est l’auteur de onze livres et il a dirigé trois recueils de nouvelles, dont deux mettant de l’avant des voix autochtones, Amun (2016) et Wapke (2021). Ses œuvres, et particulièrement Kukum, sont traduites dans plusieurs langues. En 2025, Michel Jean a été nommé chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de France et chevalier de l’Ordre du Québec. Il habite la région de la Capitale-Nationale.
LANCEMENT - LE GOÛT SUCRÉ DE LA BAZOOKA
La Livrerie vous invite au lancement de Le goût sucré de la Bazooka de Martin Boisclair.
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Entre le parfum sucré de la célèbre gomme à mâcher et l’odeur de terre humide dans la cave du dépanneur familial, un jeune homme remonte le fil de ses souvenirs. Il se rappelle le petit garçon qu’il était, plein d’admiration pour son père et marqué par des événements qui ont bouleversé sa vie. Dans le silence d’un trou creusé, ressurgissent des fragments de son passé : des fantômes, des regrets, mais aussi des éclats de tendresse et d’humour.
LE GOÛT SUCRÉ DE LA BAZOOKA explore la mémoire familiale, les blessures intimes et la fragile force des liens humains. Entre humour et douleur, réalisme brut et poésie délicate, ce récit nous plonge au cœur de ce qui relie, brise et répare.
Creuser la terre, c’est parfois déterrer toute une vie.
Ce roman est inspiré de la pièce CHRONIQUES DU DÉPANNEUR, écrite et jouée par l’auteur.
Concert - Ah! Qu'ils sont courts les beaux jours
Deux amis complices partagent un programme des plus intimes Découvrez les beaux airs de cours et lute songs du début du 17e siècle en compagnie du chanteur David Menzies et de la luthiste Madeleine Owen.
Les airs de cour, de courts poèmes mis en musique et accompagnés au luth offrent des commentaires sur l'amour, la nature et la société toujours d'actualité de nos jours. Poétiques, tristes, cocasses ou comiques, ils offrent tout un éventail d'émotions.
Au programme, des œuvres de John Dowland, Giovanni Coprario, Étienne Moulinié, Sébastien Le Camus
Prix: payez ce que vous pouvez (offrande suggérée de 20$)
CAUSERIE - ÉCRIRE CE QUI EST TU
Dans le cadre du Salon du Livre, la Livrerie et le Parlement des écrivaines francophones vous invitent à une causerie autour du thème « Écrire ce qui est tu » : une discussion avec Marielle Anselmo, Denise Desautels, Louise Dupré, Flavia Garcia, Lise Gauvin et Diane Régimbald.
Cette causerie permettra d’ouvrir à des passages de création. Pourquoi écrit-on si ce n’est que pour aller au silence même qui se meut dans nos filiations. Qu’est-ce qui est tu ?
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Marielle Anselmo est enseignante, critique et poétesse. Professeure agrégée de lettres modernes, elle enseigne à l’INALCO (Paris). Par ses activités critiques, elle a contribué à divers collectifs et, en particulier, dirigé l’ouvrage Traduire le rêve (Presses Universitaires de Seinan, Japon, 2010). En poésie, elle est l'autrice de plusieurs livres d’artistes ainsi que des recueils Une nuit (Les Arêtes, 2007), Jardins (Tarabuste, 2009) et Vers la mer (Unicité, 2022). Ses poèmes ont été traduits en anglais, italien, grec, turc, arabe, vietnamien et japonais. Elle en a donné de nombreuses lectures publiques en Europe, au Maghreb et au Japon.
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Denise Desautels a fait paraître plus de cinquante recueils de poèmes, récits et livres d’artistes, qui lui ont valu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le Prix Athanase-David – la plus haute distinction accordée en littérature par le gouvernement du Québec –, le Prix européen de Littérature Francophone Jean Arp, le Prix Apollinaire 2022 pour Disparaître, recueil écrit autour de onze œuvres de l’artiste Sylvie Cotton (L’herbe qui tremble et Le Noroît). Elle est la première Québécoise publiée dans la collection Poésie des éditions Gallimard. En avril 2025 paraissait Elle, Ulysse (Le Noroît), avec des œuvres de Stéphanie Béliveau. Elle fait partie du Comité Femmes du Centre québécois du P.E.N. international et du Parlement des écrivaines francophones. Membre de l’Académie des lettres du Québec depuis 1995 et de l’Ordre du Canada depuis 2014, elle a été nommée chevalière de l’Ordre national du Québec en 2022.
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Louise Dupré est poète, romancière, dramaturge et essayiste. Elle a publié près d’une trentaine de titres, qui lui ont valu de nombreux prix et distinctions dont le prix Vénus Khoury-Ghata (2018) et, à deux reprises, le prix du Gouverneur général du Canada (2011 et 2017). Parmi ses derniers livres, mentionnons les romans L’homme au camion (Héliotrope, 2025) Théo à jamais (Héliotrope, 2020) et la republication de La peau familière suivi de Chambres et Bonheur (Les éditions du remue-ménage, 2025), le recueil poétique Exercices de joie (Le Noroît et Éditions Bruno Doucey, 2022) qui fait partie d’une trilogie avec Plus haut que les flammes et La main hantée.
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Flavia Garcia est originaire de Buenos Aires et vit à Montréal depuis plus de trois décennies. Professeure, poète, traductrice littéraire, artiste de la scène, elle a publié Partir ou mourir un peu plus loin (Mémoire d’encrier 2016), Anthologie de poésie argentine contemporaine (Triptyque, 2017), Fouiller les décombres (Mémoire d’encrier 2021, finaliste au Prix des libraires 2022) et Hermanas (Triptyque, 2025) ainsi que de nombreux poèmes de son cru ou en traduction dans des collectifs ou des revues dont Estuaire, Exit, Hablar de poesía, Mitra, Apulée, XYZ, Sabord, L’Inconvénient, entre autres. À son actif également l’album La gente de mi ciudad, musique de la diversité. Elle a remporté le Prix Geneviève Amyot 2025 pour la suite poétique intitulée Testament.
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Lise Gauvin, essayiste, critique, romancière et professeure, a publié une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels La Fabrique de la langue. De François Rabelais à Réjean Ducharme (Seuil, 2004 et 2011). Elle a reçu le Prix du Québec Georges-Émile Lapalme en 2018 et, en 2020, l’Académie française lui a remis la Grande Médaille de la francophonie. Ses derniers titres sont un roman, Et toi, comment vas-tu ? (Montréal, Leméac, 2021 ; Paris, Éditions des femmes, 2022), un essai sur les littératures francophones, Des littératures de l’intranquillité (Karthala, 2023). Elle a publié à l’automne 2024 chez Mémoire d’encrier, Créer, écouter. Portraits d’artistes et d’écrivain.es et en co-direction avec Fawzia Zouari, La Francophonie au féminin : un espace à inventer, ouvrage collectif qui reprend les interventions de la Rencontre du Parlement des écrivaines francophones qui a eu lieu à Montréal en avril 2024.
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Diane Régimbald vit à Montréal et à Ogden en Estrie. Elle a publié une douzaine de livres dont huit recueils de poésie au Noroît, notamment Elle voudrait l’ailleurs encore (2024), Grand Prix Québecor du Festival international de poésie 2024, Au plus clair de la lumière (2021), Sur le rêve noir (2016), L’insensée rayonne (2012), coédition avec L’Arbre à paroles, finaliste au Prix poésie du Gouverneur général du Canada. En France, sont parus : à L’Atelier des Noyers, Échographies(2023), finaliste à la sélection définitive du Prix Mallarmé 2024, Cœur d’orange (2020); au Petit Flou, Toi au soleil et brûlant (2021), De mère encore (2018). Elle a participé à plusieurs projets collectifs, anthologies, livres d’artistes et événements littéraires au Québec et dans le monde. Certains de ses textes ont été traduits en allemand, anglais, catalan et espagnol. Elle est membre du Comité femmes du Centre québécois du P.E.N. International, du Parlement des écrivaines francophones et de l’Académie des lettres du Québec.
CERCLE DE LECTURE - INTRIGUES
CERCLES DE LECTURE À LA LIVRERIE — Volet Essai | avec Francis Arkinson
Intrigues, de Simon Tremblay-Pepin, chez Lux Éditeur.
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À la fois décontractées et enrichissantes, ces rencontres prendront la forme de discussions et de réflexions autour d'un livre et ses avenues : thématiques, personnages, auteur·rice·s, contextes d'écriture, etc.
Ainsi, à quelques semaines d’intervalle, un volet essai (animé par Francis Arkinson) et un volet fiction (animé par Karelle Villeneuve) se feront écho. Vous pouvez prendre part à l’un ou l’autre des cercles et même aux deux. Les livres sont en vente à la Livrerie (10% de rabais aux participant·e·s).
Inscription obligatoire, à l’adresse suivante : info@lalivrerie.com
INTRIGUES
«Les firmes de relations publiques ont participé à détruire des vies, à empoisonner des milliers de gens et à provoquer une crise écologique sans précédent. Elles sont les alliées enthousiastes des grandes entreprises, des gouvernements autoritaires et des ultrariches, qui font passer leurs intérêts avant ceux de leurs semblables et qui n’hésitent pas à tromper ces derniers pour parvenir à leurs fins.»
Mensonge et manipulation: voilà l’essence des relations publiques pour la plupart des gens. Ils n’ont pas tort. Dans le monde de l’image, on peut difficilement éviter de faire certains arrangements avec l’éthique et la vérité.
Simon Tremblay-Pepin a exercé le métier de conseiller en communications pendant une quinzaine d’années. Selon lui, si les relations publiques sont un outil puissant et indispensable pour provoquer les transformations sociales qui sont nécessaires aujourd’hui, leur usage a un prix: l’érosion des assises démocratiques qui permettent ces transformations. Dans un souci de vulgarisation et de synthèse, l’auteur décortique le discours que les relationnistes tiennent sur leur profession, présente les figures fondatrices de l’industrie et fait appel à un corpus varié allant du duc de Saint-Simon à Chantal Mouffe et Ernesto Laclau, en passant par Daniel J. Boorstin et Jean Baudrillard.
LANCEMENT/CAUSERIE - Déconnexion
La Livrerie et le Centre international de solidarité ouvrière vous invitent au lancement de leur nouvelle bande dessinée Déconnexion, illustrée par François Samson Dunlop.
📚 Après le succès de sa première bande dessinée éducative sur l’industrie du textile, le CISO présente une nouvelle œuvre consacrée cette fois-ci aux impacts sociaux et environnementaux de l’industrie du numérique et de l’éléctronique. La BD cherche à déconstruire l’idée d’une technologie immatérielle en révélant ses vices cachés: notamment l’exploitation des travailleur·euse·s invisibles et la consommation massive de ressources naturelles nécessaires à la fabrication d’un appareil.
🍷 Le lancement sera l’occasion de recevoir un exemplaire gratuit de la BD, de découvrir les étapes de création du projet et de réfléchir collectivement à notre rapport au monde numérique.
🗣️ L’événement comprendra également une causerie avec Philippe de Grosbois, sociologue et spécialiste des enjeux du numérique.
Causerie - Repenser la norme
Dans le cadre du Salon du Livre, les éditions Remue-Ménage et la Livrerie vous invitent à une causerie autours des livres Corps accord : Fertilité, grossesse et parentalité, Familles queers : Récits et célébrations, et Protéger nos enfants : Queerness et adultisme.
Dans la dernière année, ces trois essais ont souhaité ouvrir les possibles et contrecarrer les normes et impensés qui encadrent les définitions de familles, de parentalités, de genres et de sexualités. Ces livres s’imposent comme outils incontournables pour soutenir l’agentivité des personnes et éclairer leurs prises de décisions.
En présence des autrices Marianne Chbat, Gabrielle Richard et Nesrine Bessaïh de la CORPS féministe, nous entendons ouvrir un espace de dialogue et de réflexion avec les participant·es pour déconstruire les mythes et les préjugés entretenus par la société hétéronormative et qui font obstacle au déploiement d’une réelle diversité. Repenser la norme, c’est se permettre de vivre pleinement son identité et ses relations dans toute leur complexité, dans les doutes et les préférences, les désirs et les refus, les deuils et les victoires, sans pour autant devenir des minorités exemplaires.
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Marianne Chbat
Marianne Chbat est sociologue, chercheuse et militante. Elle est coordonnatrice principale de la recherche à la Clinique Mauve, un laboratoire social hébergé à l’Université de Montréal qui développe la recherche auprès des personnes LGBTQ+ migrantes et racisées et leur offre un accès à divers services de santé intégrés.
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Gabrielle Richard
Gabrielle Richard est sociologue et directrice de la recherche
au GRIS-Montréal. Elle a notamment fait paraître Hétéro, l’école ? Plaidoyer pour une éducation antioppressive à la sexualité (Remue-
ménage, 2019).
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Nesrine Bessaïh
Nesrine Bessaïh est anthropologue et professeure en approches anti-oppressives (Département de sexologie – UQAM). Spécialiste de la mise en pratique de l’intersectionnalité, son action et ses recherches s’intéressent à la justice reproductive. Elle a signé l’entrée « Justice reproductive » dans Feu! Abécédaire des féminismes présents (éditions Libertalia, 2021) un dictionnaire des luttes féministes coordonné par Elsa Dorlin. Elle a orchestré les ouvrages collectifs Corps Accord : Guide de sexualité positive (éditions remue-ménage, 2019) et Corps Accord : Fertilité, grossesse et parentalité (éditions remue-ménage, 2025). Dans sa pratique de traductrice, elle a traduit la série illustrée d’Éloisa Aquino sur les artistes et intellectuelles queer du 20e et 21e siècle parue sous le titre Portraits d’illustres butchs (éditions sans fin, 2017).
Lancement - Rototo et le club des nouilles
Les éditions Monsieur Ed et la Livrerie vous invitent au lancement de Rototo et le club des nouilles de Richard Écrapou!
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C’est lundi à Nouilleville, et le lundi, on passe aux choses sérieuses! C’est pour cette raison que Rototo décide de fonder le Club des nouilles. Une fois les invitations livrées, tous ses amis le rejoignent au café du coin pas de coin pour… heu… eh bien, on ne sait pas encore à quoi sert vraiment un club de nouilles.
Mais voilà qu’entre deux bouchées de muffin sec, on réalise que Pépé Gnocchi n’est pas là ! Il s’est sûrement endormi quelque part. Il faut vite le retrouver, car tout le monde sait qu’une nouille laissée trop longtemps au soleil… ça peut être désastreux !
Dans ce premier tome des Histoires de Nouilleville, Richard Écrapou transpose à merveille l’humour déjanté de ses bandes dessinées et fanzines vers la littérature jeunesse. Résultat : une aventure molle, à la sauce tomate, pleine d’absurdité et de tendresse.
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Richard Écrapou est auteur de bande dessinée, illustrateur et peintre. Figure marquante de la Montreal Comix Scene des années 90, il s’est forgé une réputation dans l’underground grâce à son trait incisif et son humour décapant.
Aujourd’hui, il met ce regard déjanté au service du jeune public en illustrant la série Méchant Far West chez Monsieur Ed et avec ce premier tome des Histoires de Nouilleville.
Il aime les histoires pleines de chaos, les dessins qui débordent, les macaronis… et les cactus
ATELIER D’ÉCRITURE
ATELIERS D’ÉCRITURE CRÉATIVE
Les lundis 13 et 20 octobre - 2, 16 et 30 novembre
De 16h à 18h
*5$ par rencontre
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L’atelier est un lieu d’expérimentation créative en groupe (moins de 12 personnes) qui permet de s’initier à l’écriture. Grâce à des jeux littéraires, chacun est amené à prendre confiance en soi, à libérer son souvenir et son imaginaire. De courts exercices, parfois en petits groupes, développent des histoires, des personnages, travaillent le rythme ou le suspense. Des thèmes au choix sont aussi proposés pour un court travail à la maison qui sera partagé avec tous dans une atmosphère détendue et bienveillante.
Souvenir, fantaisie, introspection, poésie ou écriture libre.
Les échanges et exercices sont animés par France Renaud, auteure, lectrice de scénarios et animatrice d’ateliers d’écriture depuis 2016.
Les personnes intéressées peuvent se présenter directement à l’atelier.
Pour plus d’info : france.renaud6@gmail.com
Balado - Grand Entretien avec Catherine Ego
Dans le cadre du Salon du livre de Montréal, l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada et la Livrerie vous invite à l’enregistrement du balado Grand Entretien animé par Jeannot Clair.
Cet épisode met à l’honneur Catherine Ego, deux fois lauréate du Prix du gouverneur général en traduction de l’anglais au français, passeuse de la littérature inuite, ainsi que médiatrice, comédienne et écrivaine.
Il sera question du livre Dans l’ombre du soleil : Réflexions sur la race et les récits de Esi Edugyan traduit en français par Catherine Ego.
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DANS L’OMBRE DU SOLEIL
Jusqu’au xxe siècle, les Noirs sont rarement représentés dans la littérature et l’art des nations occidentales et, quand ils le sont, ils n’apparaissent presque jamais comme des êtres humains à part entière. Mais que se passe-t-il lorsque nous décidons d’accorder une attention centrale à ces hommes et ces femmes jusqu’alors relégués dans les marges de nos récits et de nos représentations ? Dans quelle mesure ce renversement des perspectives vient-il remettre en question et complexifier notre compréhension de l’histoire ainsi que de notre identité individuelle et collective ? À mi-chemin entre l’essai littéraire, le récit de vie et la chronique historique, Dans l’ombre du soleil propose une méditation nuancée et perspicace sur l’identité, l’art et l’appartenance ainsi que sur le refuge et le réconfort que nous offrent les histoires que nous inventons et transmettons au fil des générations. S’appuyant sur l’analyse de nombreuses œuvres picturales, littéraires et cinématographiques, la romancière Esi Edugyan met en lumière son propre parcours de Canadienne née à Calgary de parents ghanéens et celui de personnes noires longtemps restées dans l’ombre. Au passage, elle se prononce sur les nombreux débats artistiques et sociétaux qui ont marqué l’actualité ces dernières années dans la foulée de mouvements comme Black Lives Matter. Un livre essentiel qui fait la démonstration que ce que nous ignorons en dit autant sur nous-mêmes que ce que nous célébrons.
ATELIER D’ÉCRITURE
ATELIERS D’ÉCRITURE CRÉATIVE
Les lundis 13 et 20 octobre - 2, 16 et 30 novembre
De 16h à 18h
*5$ par rencontre
—
L’atelier est un lieu d’expérimentation créative en groupe (moins de 12 personnes) qui permet de s’initier à l’écriture. Grâce à des jeux littéraires, chacun est amené à prendre confiance en soi, à libérer son souvenir et son imaginaire. De courts exercices, parfois en petits groupes, développent des histoires, des personnages, travaillent le rythme ou le suspense. Des thèmes au choix sont aussi proposés pour un court travail à la maison qui sera partagé avec tous dans une atmosphère détendue et bienveillante.
Souvenir, fantaisie, introspection, poésie ou écriture libre.
Les échanges et exercices sont animés par France Renaud, auteure, lectrice de scénarios et animatrice d’ateliers d’écriture depuis 2016.
Les personnes intéressées peuvent se présenter directement à l’atelier.
Pour plus d’info : france.renaud6@gmail.com
ATELIER D’ÉCRITURE
ATELIERS D’ÉCRITURE CRÉATIVE
De 16h à 18h
*5$ par rencontre
—
L’atelier est un lieu d’expérimentation créative en groupe (moins de 12 personnes) qui permet de s’initier à l’écriture. Grâce à des jeux littéraires, chacun est amené à prendre confiance en soi, à libérer son souvenir et son imaginaire. De courts exercices, parfois en petits groupes, développent des histoires, des personnages, travaillent le rythme ou le suspense. Des thèmes au choix sont aussi proposés pour un court travail à la maison qui sera partagé avec tous dans une atmosphère détendue et bienveillante.
Souvenir, fantaisie, introspection, poésie ou écriture libre.
Les échanges et exercices sont animés par France Renaud, auteure, lectrice de scénarios et animatrice d’ateliers d’écriture depuis 2016.
Les personnes intéressées peuvent se présenter directement à l’atelier.
Pour plus d’info : france.renaud6@gmail.com
Balado - Sans normes avec Geneviève Jeanson
Les éditions KO et la Livrerie vous invitent à un enregistrement devant public du balado Sans Normes, animé par Alexe Trudeau. Un balado qui aborde des sujets parfois considérés comme hors normes dans la société tout en donnant la parole à des personnes aux parcours singuliers.
Pour l’occasion, nous recevrons Geneviève Jeanson, autrice de l’essai
La Cassure.
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« Étoile du cyclisme féminin dans les années 2000, je menais, de l’extérieur, une carrière bien dorée, une vie de rêve. Puis, en 2005, j’ai échoué à un test antidopage et j’ai quitté mon sport comme un plongeur rate son plongeon : en faisant un énorme flat.
Après, j’ai laissé ma vie être dominée par cette histoire de dopage pour pouvoir continuer à me cacher de la vérité, à me cacher de mon passé si troublant. Vingt ans plus tard, j’ai décidé de reprendre le contrôle de mon récit, de dénoncer la totalité des violences que j’ai vécues aux mains d’A., mon entraîneur, et le rôle qu’elles ont joué dans la prise de produits dopants.
Le livre que vous vous apprêtez à lire est celui de ma reconstruction. Il est rempli d’émotions et d’espoirs ; j’y expose mon cœur heureux et mon cœur brisé. Mais surtout, il est plein de ma détermination à me libérer de tout ce qui ne m’appartient pas. J’aime voyager léger. »
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Geneviève Jeanson est une athlète olympique et cycliste québécoise. Double championne du monde junior, quadruple vainqueure de la Coupe du monde de Montréal et décrite par le journaliste Pierre Foglia comme un « Mohammed Ali sur un bicyk », elle a marqué l’histoire du cyclisme canadien. Elle est aujourd’hui porte-parole de Sport’Aide, un organisme qui fait la promotion du sport sain et sécuritaire.
UPOP - Les mouvements suprémacistes blancs dans l’Amérique du Nord d’après-guerre
Les idées de l’eugénisme ne datent pas d’hier. Déjà au temps de Darwin, la science évolutive était reprise au nom d’une idéologie suprémaciste de blancs aisés. Depuis, ces idées demeurent sous-jacentes à de nombreux projets politiques, parfois avec des résultats violents. D’où vient l’eugénisme? Comment influence-t-il les idées et courants politiques dans notre société aujourd’hui? Dans cette série de quatre cours, nous examinerons ce courant de pensée et chercherons des manières de le combattre.
Animées par Gabrielle Anctil et Philippe Poliquin, chaque séance nous éclairera sur ce concept grâce à un panel de chercheur·euses, expert·es et activistes
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S’inspirant du mouvement alternatif des universités populaires européennes, l’UPop Montréal crée des lieux de rencontre, de réflexion et de partage des connaissances, dynamiques et rassembleurs.
L’UPop Montréal est un organisme à but non lucratif créé en 2010 qui a pour mission de soutenir l’esprit critique en offrant à la population de Montréal et des environs un accès libre et gratuit à des cours aux thématiques variées, dans plusieurs quartiers de la ville.
Les activités de l’UPop sont ouvertes à toutes et tous. Elles se tiennent dans des lieux conviviaux et accessibles – cafés, bibliothèques, galeries d’art, théâtres – qui permettent de joindre un public diversifié, intéressé par la culture et le savoir. L’UPop Montréal valorise le sentiment d’appartenance à la communauté et favorise l’envie de prendre part activement aux défis auxquels nous faisons collectivement face.
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Gabrielle Anctil est journaliste scientifique indépendante. Elle écrit pour Québec Science, Le Devoir, Continuité et Vélo Mag, entre autres. On l'entend toutes les semaines à l'émission de radio Moteur de recherche à Radio-Canada
Philippe Poliquin est un historien de formation. Depuis 2014, il évolue dans le milieu de la recherche scientifique au Québec. Il s'intéresse à la santé publique, au développement régional et aux sciences de la santé.
LANCEMENT COLLECTIF - POÈTES DE BROUSSE
Les éditions Poètes de Brousse et la Livrerie vous invitent au lancement collectif de Les désordres de la création, un collectif d'essais dirigé par Catherine Mavrikakis, Simon Harel, Pascale Millot et Colette Zouvi, et Pathologique, un premier roman de Sarah McNeil.
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LES DÉSORDRES DE LA CRÉATION
La pratique de la recherche-création à l’université vient transformer notre pensée de l’art. Elle bouscule les cadres établis de l’enseignement et de la recherche universitaire, créant un équilibre instable entre maîtrise et spontanéité, savoirs formels et élans sensibles. Ce livre explore l’acte de créer à travers les voix croisées d’artistes et d’intellectuel·les issu·es ou non du monde académique. Les vingt-trois textes qu’il rassemble, qu’ils soient témoignages, réflexions, essais ou poèmes, mettent en relief les tensions entre pratique et pensée, jusqu’au point de leur possible éclatement. Il y est question des espaces habitables, inhabitables, partagés ou secrets de la création. De l’écriture comme temporalité fuyante, toujours en mouvance, soumise aux saisons et aux états du corps. Le geste créateur s’y dévoile comme mémoire et rupture, opacité et lien, norme et transgression. Cet ouvrage collectif ne prétend pas proposer de méthode pour s’engager dans la création, mais invite plutôt à considérer et à pratiquer les désordres qui la sous-tendent.
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PATHOLOGIQUE
Après avoir tenté de mettre fin à ses jours, une pharmacienne se réveille à l’hôpital. Convaincue que tout le monde dans son village gaspésien sait ce qu’elle a fait, elle tente tant bien que mal de surmonter la honte et de réintégrer sa routine. Pourtant, cette expérience a ouvert une brèche dans le récit qu’elle tisse depuis si longtemps autour de ses maux. Par celle-ci s’immiscent d’autres vérités, d’autres histoires. Parmi elles, celle de Thomas, un jeune homme vivant avec un trouble lié à l’usage d’opioïdes qui amorce un traitement à la pharmacie pour tenter de vaincre sa dépendance. Thomas et la pharmacienne apprendront à se connaître dans cet espace étroit et mouvant qu’est la relation soignant-soigné et seront tous deux confrontés à l’impact des inégalités dans l’accès aux ressources.
Oscillant entre un cynisme désabusé, un humour grinçant et un espoir timide, mais tenace, Pathologique explore la possibilité d’une vision métamorphosée des soins de première ligne. En donnant voix à une protagoniste qui se trouve des deux côtés du système, à la fois soignante et soignée, le livre ouvre un espace de réflexion complexe sur la médicalisation, la souffrance psychique et les rouages du réseau de la santé. Qu’est-ce qui définit une maladie ? Qui décide du moment où le corps ou l’esprit basculent dans la pathologie ? À qui le système profite-t-il ? Et surtout, que signifie vraiment guérir ?
LANCEMENT- Demain soir
La Livrerie et les éditions de la Maison en feu vous invitent au lancement de Demain Soir de Hugo Bourcier: un roman choral plein de finesse qui propose le portrait d'une génération.
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DEMAIN SOIR
André sort de l’autobus et arrive au party en essayant de retenir
ses larmes. Le regard indiscret d’un inconnu ramène Maryse, à
son corps défendant, à cet implacable impératif de plaire. Dans
les toilettes, pendant que la file s’allonge à vue d’œil, Christopher
s’attarde à terminer ce qu’il a entrepris il y a maintenant trop
longtemps. Bobby cherche le regard de Riyad pendant que Maude et Gaël dansent ensemble, leurs pensées à mille lieues. Le party bat son plein et dans les replis invisibles, tout un univers résonne aux oreilles de chacun, comme une musique assourdissante.
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Hugo Bourcier est un maître de littérature devenu programmeur
informatique. Son premier texte, entamé à six ans mais resté ina-
chevé, s’intitulait ambitieusement 𝐿’ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎 𝑣𝑖𝑒. Depuis cette fracassante entrée en matière, il a composé, écrit et enregistré de la musique pour plusieurs projets musicaux et a publié un recueil de nouvelles intitulé 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑠 à la maison en feu. Ses créations portent les traces du penchant de leur auteur pour les cultures underground et les perdants magnifiques.
SPECTACLE - À L’AUBE DES LAST CALLS
Spectacle littéraire : À l'aube des last calls, c'est une chronologie vers et hors les comptoirs de bars récité de façon bien simple dans un partage littéraire et authentique par son autrice, Cristina Moscini.
Encore tabou, l’alcoolisme féminin n’est discuté à ciel ouvert que depuis peu. Avec un humour tranchant et une absence de censure, la lecture comporte des nouvelles inédites sous le thème de la dépendance et du cheminement que c’est de se relever.
Une plongée des années 2000 et ses quatres litres aux lumières tamisées des tavernes jusqu'à la clarté de la promenade de la rivière du Saint-Maurice des années 2020. Une invitation à une levée de voile sur les mystères de fonds de bouteille, et du travail sur soi quand on en ressort, de cet autre côté.
Billets 15$ sur https://lepointdevente.com/billets/alaubemtl
Porte : 18h30 • Spectacle : 19h00
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Autrice de S'aimer ben paquetée (L'instant même, 2023) livre et monologue théâtral ayant fait tournée au Québec de 2022 à 2024 tiré de son cheminement personnel, La fameuse Femme-Québec (L'instant même, 2024) et Bang Bang (De Courberon, 2008), Cristina Moscini évolue en Mauricie où elle écrit pour DICI et Mitsou Magazine. Ses textes ont été publiés dans Le Sabord et Nouveau Projet. Elle a publié plus de 100 textes sur l'alcoolisme et le rétablissement sur son blogue depuis 2020.
UPOP - Le développement de l’eugénisme à l’ère industrielle
Les idées de l’eugénisme ne datent pas d’hier. Déjà au temps de Darwin, la science évolutive était reprise au nom d’une idéologie suprémaciste de blancs aisés. Depuis, ces idées demeurent sous-jacentes à de nombreux projets politiques, parfois avec des résultats violents. D’où vient l’eugénisme? Comment influence-t-il les idées et courants politiques dans notre société aujourd’hui? Dans cette série de quatre cours, nous examinerons ce courant de pensée et chercherons des manières de le combattre.
Animées par Gabrielle Anctil et Philippe Poliquin, chaque séance nous éclairera sur ce concept grâce à un panel de chercheur·euses, expert·es et activistes
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S’inspirant du mouvement alternatif des universités populaires européennes, l’UPop Montréal crée des lieux de rencontre, de réflexion et de partage des connaissances, dynamiques et rassembleurs.
L’UPop Montréal est un organisme à but non lucratif créé en 2010 qui a pour mission de soutenir l’esprit critique en offrant à la population de Montréal et des environs un accès libre et gratuit à des cours aux thématiques variées, dans plusieurs quartiers de la ville.
Les activités de l’UPop sont ouvertes à toutes et tous. Elles se tiennent dans des lieux conviviaux et accessibles – cafés, bibliothèques, galeries d’art, théâtres – qui permettent de joindre un public diversifié, intéressé par la culture et le savoir. L’UPop Montréal valorise le sentiment d’appartenance à la communauté et favorise l’envie de prendre part activement aux défis auxquels nous faisons collectivement face.
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Gabrielle Anctil est journaliste scientifique indépendante. Elle écrit pour Québec Science, Le Devoir, Continuité et Vélo Mag, entre autres. On l'entend toutes les semaines à l'émission de radio Moteur de recherche à Radio-Canada
Philippe Poliquin est un historien de formation. Depuis 2014, il évolue dans le milieu de la recherche scientifique au Québec. Il s'intéresse à la santé publique, au développement régional et aux sciences de la santé.
ATELIER D’écriture
ATELIERS D’ÉCRITURE CRÉATIVE
Les lundis 13 et 20 octobre - 3 et 17 novembre - 1er et 15 décembre
De 18h à 20h30
*5$ par rencontre
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L’atelier est un lieu d’expérimentation créative en groupe (moins de 12 personnes) qui permet de s’initier à l’écriture. Grâce à des jeux littéraires, chacun est amené à prendre confiance en soi, à libérer son souvenir et son imaginaire. De courts exercices, parfois en petits groupes, développent des histoires, des personnages, travaillent le rythme ou le suspense. Des thèmes au choix sont aussi proposés pour un court travail à la maison qui sera partagé avec tous dans une atmosphère détendue et bienveillante.
Souvenir, fantaisie, introspection, poésie ou écriture libre.
Les échanges et exercices sont animés par France Renaud, auteure, lectrice de scénarios et animatrice d’ateliers d’écriture depuis 2016.
Les personnes intéressées peuvent se présenter directement à l’atelier.
Pour plus d’info : france.renaud6@gmail.com
LANCEMENT/causerie/performance - Parabolique Blues
Les Éditrices Hurlantes et la Livrerie vous invitent au lancement de Parabolique Blues, un livre de Francis Ouellette et Jeik Dion.
Pour l’occasion, il y aura une causerie avec les auteurs ainsi qu’une performance de Jeik Dion.
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Entre sa naissance et sa mort, un homme a aimé.
Beaucoup, au bout de lui-même, jusqu’à la perdition.
Avant de disparaitre, il contemple la galerie elliptique des femmes par (pour?) lesquelles il s’est défini, construit, affiné et meurtri.
L’orée et le crépuscule se confondent en mince ligne bleue.
Emmailloté dans sa mémoire, l’homme tente de comprendre ce qu’il a été.
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Francis Ouellette vient du Faubourg à m’lasse de Montréal. Il y a vécu plusieurs vies avant d’atteindre 45 ans, en toute improbabilité. Il a essayé très fort de ne pas être auteur. Il a donc été loadeur de trucks, clown, père Noël de centre commercial, commis de club vidéo, agent de sécurité, éducateur en garderie, scénariste frustré de bande dessinée, poète raté, critique de cinéma mort à l’arrivée, pour finalement s’occuper (plutôt bien) de distribution de films avec la compagnie FunFilm. Il est aussi propriétaire d’un C-PTSD à temps plein. Il a remporté à deux reprises le prix de la création Radio-Canada dans la catégorie Récit, ce qui lui a donné le coup de pied au cul nécessaire pour écrire son premier roman.
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Jeik est un auteur de bandes dessinées, illustrateur et artiste de storyboard reconnu. Il a contribué à plusieurs franchises emblématiques telles que Turbo Kid, Amos Daragon et ALISS, l’adaptation en roman graphique de l’œuvre de Patrick Senécal, qui lui a valu de nombreux prix, dont une prestigieuse nomination au titre de Meilleur Artiste aux Joe Shuster Awards. Chanson Noire marque sa première incursion en tant que scénariste de bande dessinée. Sa publication la plus récente, SKATE PARK, une épopée punk de 300 pages, a été réalisée en collaboration avec Dominique Carrier au scénario et Charlotte G. Soucy à la couleur. Il travaille actuellement sur sa deuxième œuvre originale.
Lancement - Serge Bouchard en toutes lettres
Les Éditions Leméac et la Livrerie vous invitent au lancement de Serge Bouchard en toutes lettres. Un abécédaire d’Olivier Parenteau.
Pour l’occasion, il y aura une causerie entre Olivier Parenteau et Mathieu Bélisle.
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Serge Bouchard n’était pas seulement un animateur d’exception, il était aussi un écrivain remarquable, doublé d’un philosophe, capable de lier l’infiniment petit à l’infiniment grand, le local et l’universel.
C’est à la part de l’écrivain et du philosophe, donc à l’écriture et à la matière même de son œuvre, que le livre d’Olivier Parenteau veut rendre hommage. Serge Bouchard en toutes lettres. Un abécédaire se compose d’une série d’observations réalisées par un lecteur attentif et « amoureux » (comme on le dit parfois des dictionnaires amoureux), qui se met à l’école de Bouchard, fréquente « son » monde, peuplé de camions, de moineaux et d’épinettes, cherche à comprendre son style, à offrir la cartographie de son imaginaire.
À la dimension « pédagogique », qui permet d’apprécier le travail sur l’écriture en ouvrant la porte de l’atelier de l’artiste, s’ajoute une véritable dimension essayistique : Parenteau dialogue avec Bouchard, convoque des lieux (Pointe-aux-Trembles, le Nord) et des figures (Orwell, Jankélévitch) qui permettent d’éclairer sa pensée, et invite ses propres lecteurs à faire de même, c’est-à-dire à s’approprier l’œuvre bouchardienne, à lui donner un sens et à l’habiter.
Le livre de Parenteau, à la fois sérieux et ludique, peut ainsi se lire dans l’ordre ou le désordre, au gré des envies et de la curiosité. Il s’adresse aussi bien aux amoureux de l’œuvre de Bouchard, qui se retrouveront en terrain connu, qu’aux néophytes, qui trouveront dans ce livre une excellente synthèse et une initiation.
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Olivier Parenteau est professeur de littérature au cégep de Saint-Laurent depuis 2011. Chercheur actif, il a publié plusieurs articles dans des revues québécoises, françaises et américaines. Après avoir signé des œuvres sur Houellebecq et sur les poètes de la Grande Guerre, il s’est intéressé à cette figure bien-aimée de la littérature et de l’anthropologie québécoises qu’est Serge Bouchard.
LANCEMENT COLLECTIF - ÉditionS LE Quartanier
Les éditions le Quartanier et la Livrerie vous invitent au lancement collectif de Catalogue de ce qui est perdu (Carle Coppens), Ramener Léonard (Patrick Roy) et La maison du rang Lynch (Alexie Morin)
Nous soulignerions aussi la parution des Oiseaux sous la glace (Kaska Bryla) et de Qui tombe des étoiles (Julien d’Abrigeon).
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CATALOGUE DE CE QUI EST PERDU
Léonard lutte contre la dispersion. La sienne, d’abord, qui le pousse à constamment passer d’une idée, d’un désir, d’une insatisfaction à l’autre. Et celle de l’époque, où s’accélèrent les possibilités jusqu’à faire de nos vies une étourdissante fuite en avant. Alors il s’organise. Il entreprend de répertorier ce qui lui échappe. Une décennie durant grandit sa fascination pour ce qui se perd, n’advient pas, disparaît: les œuvres qu’a refusées son aïeule courtisée par Picasso; sa fille égarée au cœur d’un aéroport; une chevalière tombée dans une haie de cèdres; la Coupe du monde de 1950; un amour; un pari; un président de la République.
En 185 chapitres empruntant à l’autobiographie comme au fait divers et à l’anecdote historique, Catalogue de ce qui est perdu compose le portrait d’un monde si pressé de se réinventer qu’il en oublie la mémoire. Parcouru d’un humour plein de dérision, ce roman fait de la perte le fil sensible qui nous relie les uns aux autres.
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RAMENER LEONARD
Couché sur un lit du bloc opératoire, j’étais en paix avec notre décision. J’avais fait le deuil de mon père. On voulait avoir un enfant, Pascale et moi. On se sentait prêts à se lancer dans ce processus qui s’apparentait à une série de coups de dés. Si le chirurgien parvenait à prélever mes spermatozoïdes, on tenterait la fécondation in vitro. Et si ça ne fonctionnait pas, on renoncerait. Ça nous semblait simple.
On n’aurait pas pu anticiper ce qui nous attendait: la violence des examens et interventions auxquels serait soumise Pascale, sa grossesse compliquée qui nous ferait craindre le pire pour elle et l’enfant, et les 95 jours d’hospitalisation de Léonard, notre fils né grand prématuré, à 31 semaines.
En pleine crise pandémique, notre monde s’est rétréci jusqu’à tenir tout entier dans une chambre de l’unité de néonatalogie. On y restait du matin au soir, désemparés, dépossédés de notre rôle de parents et de la joie qui aurait dû être la nôtre.
Entre les soins nécessaires à la survie de notre fils et l’impression qu’il devenait un cobaye pour la recherche médicale, un besoin de plus en plus fort nous animait: ramener Léonard à la maison.
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LA MAISON DU RANG LYNCH
Ici, au bout du rang Lynch, on se perd plus qu’ailleurs. Surtout les enfants. Et comment savoir, pour ceux qui reviennent, si la maison qu’ils retrouvent est bien celle qu’ils ont quittée?
Vincent et David McCabe ont grandi ensemble au milieu de nulle part, hors de la vue de leurs parents démissionnaires, entre une forêt aux replis innombrables et les recoins obscurs et encombrés de la maison de leur grand-mère. Leur famille, après d’éphémères années de prospérité, menace ruine, rongée par les disparitions, le silence et la folie.
Ils ont seize et dix-sept ans. Chacun à sa façon cherche une issue. L’un veut partir, l’autre veut disparaître. Au solstice d’hiver, ils essaient sans le savoir de se dire adieu.
Se déroulant en 1999, 1994 et 1983, La maison du rang Lynch raconte neuf jours et neuf nuits qui s’engendrent et s’éclairent mutuellement.
Des fantômes naissent, des enfants se jurent fidélité, et les époques se diffractent en un jeu de miroirs et d’échos. Voulant s’enfuir, David et Vincent s’égareront, peut-être pour toujours, dans l’écheveau du temps et des secrets qui les hantent.
Sept ans après Ouvrir son cœur, Alexie Morin revendique son amour de la weird fiction et signe un roman gothique et psychologique où les sources d’angoisse et d’horreur sont intérieures tout autant que cosmiques. Avec La maison du rang Lynch, où plane l’influence d’œuvres aussi diverses que Les hauts de Hurlevent et Les frères Karamazov, Shining et Solaris ou encore Les fous de Bassan, elle inaugure un univers romanesque d’une rare ampleur, qui a pour cœur la famille McCabe et la ville fictionnelle de Wickford Mills dans les Cantons-de-l’Est.
Peuplé de personnages aux prises avec l’indicible et l’incommunicable, la souffrance héréditaire et la maladie mentale, La maison du rang Lynch explore les limites de l’identité et l’appartenance à une nature mystérieuse et toujours plus vaste que soi.
UPOP - De L’origine de l’espèce de Darwin aux origines de l’eugénisme
Les idées de l’eugénisme ne datent pas d’hier. Déjà au temps de Darwin, la science évolutive était reprise au nom d’une idéologie suprémaciste de blancs aisés. Depuis, ces idées demeurent sous-jacentes à de nombreux projets politiques, parfois avec des résultats violents. D’où vient l’eugénisme? Comment influence-t-il les idées et courants politiques dans notre société aujourd’hui? Dans cette série de quatre cours, nous examinerons ce courant de pensée et chercherons des manières de le combattre.
Animées par Gabrielle Anctil et Philippe Poliquin, chaque séance nous éclairera sur ce concept grâce à un panel de chercheur·euses, expert·es et activistes
—
S’inspirant du mouvement alternatif des universités populaires européennes, l’UPop Montréal crée des lieux de rencontre, de réflexion et de partage des connaissances, dynamiques et rassembleurs.
L’UPop Montréal est un organisme à but non lucratif créé en 2010 qui a pour mission de soutenir l’esprit critique en offrant à la population de Montréal et des environs un accès libre et gratuit à des cours aux thématiques variées, dans plusieurs quartiers de la ville.
Les activités de l’UPop sont ouvertes à toutes et tous. Elles se tiennent dans des lieux conviviaux et accessibles – cafés, bibliothèques, galeries d’art, théâtres – qui permettent de joindre un public diversifié, intéressé par la culture et le savoir. L’UPop Montréal valorise le sentiment d’appartenance à la communauté et favorise l’envie de prendre part activement aux défis auxquels nous faisons collectivement face.
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Gabrielle Anctil est journaliste scientifique indépendante. Elle écrit pour Québec Science, Le Devoir, Continuité et Vélo Mag, entre autres. On l'entend toutes les semaines à l'émission de radio Moteur de recherche à Radio-Canada
Philippe Poliquin est un historien de formation. Depuis 2014, il évolue dans le milieu de la recherche scientifique au Québec. Il s'intéresse à la santé publique, au développement régional et aux sciences de la santé.
ATELIERS DE CRÉATION
ATELIERS D’ÉCRITURE CRÉATIVE
Les lundis 13 et 20 octobre - 3 et 17 novembre - 1er et 15 décembre
De 18h à 20h30
*5$ par rencontre
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L’atelier est un lieu d’expérimentation créative en groupe (moins de 12 personnes) qui permet de s’initier à l’écriture. Grâce à des jeux littéraires, chacun est amené à prendre confiance en soi, à libérer son souvenir et son imaginaire. De courts exercices, parfois en petits groupes, développent des histoires, des personnages, travaillent le rythme ou le suspense. Des thèmes au choix sont aussi proposés pour un court travail à la maison qui sera partagé avec tous dans une atmosphère détendue et bienveillante.
Souvenir, fantaisie, introspection, poésie ou écriture libre.
Les échanges et exercices sont animés par France Renaud, auteure, lectrice de scénarios et animatrice d’ateliers d’écriture depuis 2016.
Les personnes intéressées peuvent se présenter directement à l’atelier.
Pour plus d’info : france.renaud6@gmail.com
LANCEMENT - HermanaS
Les éditions Tryptique et la Livrerie vous invitent au lancement du recueil de poésie Hermanas de Flavia Garcia.
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HERMANAS
Auprès d’une soeur atteinte du cancer, puis au centre de paysages époustouflants de la côte ouest nord-américaine, Flavia Garcia plonge dans l’espace du soin, avec une poésie lumineuse faite de vers sobres et de proses foisonnantes. Hermanas considère la maladie et la fin de vie comme l’occasion de rendre hommage au passé familial et de tirer les fils de la sollicitude qui unissent l’autrice à ses deux soeurs malades. En archéologue des affects, l’autrice explore son enfance argentine et les parcours migratoires de ses ancêtres pour que la mémoire façonne tout l’amour qui s’exprime dans la relation d’accompagnement.
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Originaire de Buenos Aires, Argentine, Flavia Garcia vit à Montréal depuis plus de trois décennies. Professeure, poète, traductrice littéraire, artiste de la scène, elle a fait paraitre Partir ou mourir un peu plus loin (Mémoire d’encrier 2016), Anthologie de poésie argentine contemporaine (Triptyque, 2017) et Fouiller les décombres (Mémoire d’encrier 2021, finaliste au Prix des libraires 2022) ainsi que de nombreux poèmes de son cru ou en traduction dans des collectifs ou des revues dont Estuaire, Exit, Hablar de poesía, Mitra, Apulée, XYZ Sabord, entre autres. À son actif également l’album La gente de mi ciudad, musique de la diversité. Elle a remporté le Prix Geneviève Amyot 2025 pour la suite poétique intitulée Testament.
LANCEMENT - STEAK BLÉ D'INDE PATATE
Les éditions de l’Homme et la Livrerie vous invitent au lancement de Steak Blé d’Inde Patate : La savoureuse histoire de la gastronomie québécoise, de Priscilla Plamondon Lalancette.
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Du maïs que cultivaient les Iroquoiens au vin rouge importé par les colons français, en passant par le thé des Anglais, le ragoût de pattes de grand-maman et la poutine au foie gras de Martin Picard, l'assiette québécoise a bien changé avec le temps.
Steak, blé d'Inde, patates retrace l'histoire de la gastronomie québécoise à travers ses nombreux moments clés : l'héritage autochtone, l'âge d'or de la cuisine française, l'Expo 67, la fondation de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec, l'invention du four à micro-ondes, l'encyclopédie de Jehane Benoît, les vagues d'immigration, la cuisine à la télé, la montée en puissance des chefs vedettes et plus encore. Sans oublier les pets-de-sœurs, le cipaille (cipâte, sea pie, alouette !), le chop suey, le smoked meat, le spaghetti, la cabane à sucre, les épluchettes et tous ces plats et souvenirs qui ont marqué l'imaginaire populaire. Issu de la rencontre de plusieurs cultures, notre patrimoine gourmand fait du Québec un endroit unique où l'on peut se remplir délicieusement la panse. Ce livre passionnant nous en met l'eau à la bouche!
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Priscilla Plamondon Lalancette est journaliste à Radio-Canada depuis 2008 et historienne de la gastronomie québécoise. Ses recherches sur l’émergence de l’identité culinaire du Québec ont inspiré ce livre et la série documentaire éponyme, produite par Zone3 et diffusée sur la chaîne Historia.
LANCEMENT- TÊTE PLEINE DE FEUILLE
Les éditions Hannenorak et la Livrerie vous invitent au lancement du livre jeunesse de Jocelyn Sioui : Tête pleine de feuilles.
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Tête pleine de feuilles, c’est une légende qui précède celle de la Femme Tombée du Ciel, le mythe fondateur de la création du monde chez les Wendat. C’est l’histoire d’un bâton qui a fait plusieurs fois le tour de la Terre, bâton de paix, bâton de guerre, avant de devenir arbre. Comment un bâton aussi mystérieux et légendaire a-t-il fini par atterrir à Montréal, au parc Nicolas-Viel ?.
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Chercheur d’histoires, créateur et rassembleur, Jocelyn est membre fondateur de Belzébrute, band de théâtre et du OUF! Festival Off Casteliers, un festival dédié aux artistes émergents en marionnette. Il est l’un des très rares marionnettistes autochtones au Québec. Auteur- concepteur-interprète, ses œuvres ont pu être appréciées un peu partout au Canada et en France. L’originalité de sa démarche lui a valu de nombreuses distinctions, dont le grand prix du jury au OFF/Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézière lors du passage de Shavirez en 2013.
Mononk Jules, publié par les Éditions Hannenorak en 2020, marque les premiers pas de Jocelyn dans le monde de la littérature. Le spectacle documentaire du même nom remporte le prix Accès Culture lors de la Bourse Rideau 2021. Depuis, plus de 100 représentations ont été présentées à travers le Québec et le Canada. En 2022, Jocelyn Sioui présentait Frétillant et agile, publié par Hannenorak, un conte qui redonne vie à Auhaïtsic, un improbable héros wendat. Actuellement en création avec plusieurs musiciens et marionnettistes, le conte sera sur les scènes à partir d’octobre 2024. Au même moment, il dévoile son premier parcours audio SKAWANOTI, qui retrace l’histoire du dernier village autochtone au bord de la rivière du quartier Ahuntsic-Cartierville à Montréal.
Hybride, métissée, teintée d’humour et de fantaisie, l’œuvre de Jocelyn, sous des airs faussement légers, questionne ses origines et la mémoire collective. Il tente de recoller les morceaux d’une Histoire occultée.
L'heure du conte avec Nico
L'heure du conte avec Nico est de retour à la Livrerie!
À tous les premiers samedis du mois, de 10h30 à 11h30, partagez avec vos enfants ce doux moment familial rempli d'histoires farfelues et fabuleuses lues par Nicolas Germain-Marchand, comédien et marionnettiste.
À partir de 2 ans.
Au plaisir de vous retrouver!
AU FIL DE LA PAROLE AVEc KIM THÚY - Lecture des textes des apprenant.e.s des centres de francisation
Tisser des liens, célébrer la diversité, offrir une voix à celleux qui découvrent une nouvelle langue et un nouvel horizon : tel est l’esprit qui anime ce projet du Festival international de la littérature (FIL) et de l’organisme Ma Parole!.
Pour la deuxième année consécutive, le FIL s’associe à Ma Parole! afin d’aller à la rencontre des nouveaux et nouvelles arrivant·es dans des centres de francisation. Cette fois, la lecture-spectacle sera consacrée à l’œuvre de Kim Thúy, qui, tout comme Caroline Dawson l’an dernier, explore dans ses livres les défis de l’adaptation et la quête d’une nouvelle identité.
« J’ai aussi compris plus tard que ma mère avait certainement des rêves pour moi, mais qu’elle m’a surtout donné des outils pour me permettre de recommencer à m’enraciner, à rêver », écrit-elle dans Ru, roman autobiographique traduit en 28 langues et vendu à plus de 540 000 exemplaires.
Tout au long du FIL, Ines Talbi, Christian M. Rangel Anguirre et la musicienne Laurie Torres feront résonner ses mots auprès d’apprenants et apprenantes. Après chaque représentation, les participant·es seront invité·es à écrire un texte inspiré du spectacle, qui sera lu en public par les artistes lors d’un apéro festif à la librairie La Livrerie.
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Interprétation : Ines Talbi et Christian M. Rangel Anguirre
Musique : Laurie Torres
En présence des apprenant·es en francisation, de Julie Laferrière et Catherine Perrin (médiatrices de Ma Parole!), des professeur·es du Cégep du Vieux-Montréal (CSDM), du Centre Pauline-Julien (CSDM), du Centre William-Hingston (CSDM) et de Francisation UQAM (MIFI).
Coprésentation du FIL 2025 et de Ma Parole!
Causerie - Précieux Sang
Les éditions de la Peuplade et la Livrerie vous invitent à une causerie autour du recueil de poésie Précieux Sang de Marie-Hélène Voyer, dans le cadre du Festival international de la littérature.
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PRÉCIEUX SANG
Précieux sang fait entendre cinq complaintes d’ouvrières, autant d’échos à un siècle de labeur : allumettière défigurée, femme explosive des usines d’armement, gobeuse d’amiante, besogneuse d’abattoir et couturière d’atelier de misère ; cinq vies anonymes auxquelles Marie-Hélène Voyer prête voix. Dominées par les contremaîtres, ignorées des investisseurs, méprisées du patronat, ces petites mains laborieuses et interchangeables, ces filles recluses dans la rengaine des manufactures y ont laissé leur peau, au bénéfice du capitalisme industriel sans scrupule. Se refusant à toute représentation doloriste ou mythifiante de ces femmes oubliées par l’Histoire, l’autrice déploie une poésie raconteuse et grinçante d’où fusent rires, ruses et révoltes.
Dans le court essai qui suit, Voir avec des yeux de chair, Marie-Hélène Voyer examine la discipline paysanne des corps de son enfance et présente la rémanence lancinante des vies et des images qui hantent son écriture.
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Née en 1982 au Québec, Marie-Hélène Voyer est poète, essayiste et enseignante de littérature. Elle a réalisé un doublé aux Prix des libraires du Québec en 2023. Précieux sang est son troisième livre de poésie aux Éditions La Peuplade.
Lancement collectif - Poètes de brousse
Les éditions Poètes de Brousse et la Livrerie vous invitent au lancement collectif de Regards Obliques (Anick Arsenault, Annie Landreville, Marie-Hélène Voyer), L’été en travers de la gorge (Azucena Pelland) et Les lumières ont tué la nuit (Claude Périard).
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REGARDS OBLIQUES
Regards obliques s’attache à faire émerger du territoire une parole en écho aux vies passées,présentes et à venir ; un espace où les âmes se superposent, errent et espèrent, à mesure que les lieux se transforment et nous transforment tout à la fois. Entre d’anciennes résidences de pouvoir aujourd’hui transformées (la Villa Estevan des Jardins deMétis, le Vieux presbytère de Sainte-Flavie et le Château Landry de Mont-Joli) et une modeste, mais tenace maison d’habitant, les artistes posent leur regard pour faire naître un dialogue avec les traces de ce qui nous précède et un présent qui interroge notre relation à la mémoire.
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L’ÉTÉ EN TRAVERS DE LA GORGE
L’été en travers de la gorge dépeint une traversée identitaire qui remonte aux racines des cicatrices. De la maison familiale jusqu’aux pièces où elle apprend le travail du sexe en passant par un havre où elle soigne ses amies, une jeune femme sonde les stigmates qui lui collent à la peau pour mieux s’en affranchir. Comment faire le deuil de la mère, et avec lui celui d’une famille biologique où on se sentirait accueillie ? Comment reconstruire son identité quand on rejette celle qu’on nous impose depuis la naissance ?
Sur son chemin, elle rencontre toute une communauté de femmes marginales qui travaillent ensemble, font l’amour, se bercent mutuellement et s’efforcent d’échapper à la disparition. Entre la maladie, les troubles alimentaires, les clients et la pression à se conformer à un idéal de beauté et de féminité, une solidarité vivifiante et émouvante prend naissance.
L’été en travers de la gorge se veut une ode aux amitiés atypiques et aux amours féminines de toutes sortes. À travers la noirceur, des lueurs d’espoir persistent et se dispersent au fil des pages, semblables à des fruits qui refuseraient de pourrir.
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LES LUMIÈRES ONT TUÉ LA NUIT
Dans notre univers anxiogène où les repères s’effondrent les uns après les autres, que nous reste-t-il pour garder ardente notre aptitude à la joie ? Parmi les lumières criardes de la modernité, comment percevoir la magie propre aux secrets de la nuit ? Ce premier recueil de poésie de la compositrice et artiste Claude Périard célèbre l’amitié et les liens communautaires comme remparts à tout ce qui s’écroule. À la virtualité de notre rapportau monde et l’effritement du réel, Les lumière ont tué la nuit oppose la puissance joyeuse des choses tangibles, portant une attention accrue à la fulgurance, à la chaleur des instants partagés et à tout ce que la sphère intime a de politique. Sous forme d’appels à la révolte ou à la démission généralisée, les poèmes sondent l’expérience humaine à l’échelle d’un cosmos qui nous rappelle la grandeur de l’infime et le pouvoir de la fragilité.
Vie de Quartier : Un quartier concerné - ce qui se passe dans ton quartier
La Livrerie, en collaboration avec le CIUSSS Centre-Sud, la CDC Centre-Sud et l’organisme communautaire Spectre de rue, organisent une série d'activités citoyennes afin d’échanger avec les résident·e·s du quartier sur les réalités de l’itinérance et les enjeux qui y sont liés.
Ensemble, nous avons co-construit une série de trois ateliers participatifs qui s’adressent aux citoyen·ne·s logé·e·s du quartier Centre-Sud. Ces ateliers visent à mieux comprendre la situation actuelle, renforcer notre pouvoir d’agir collectif et faire connaître les initiatives concrètes déjà en place.
Les thèmes abordés seront :
1 ère rencontre: État de la situation dans Centre-Sud : histoire du quartier et facteurs ayant mené à la situation actuelle.
2e rencontre: Notre pouvoir d’agir collectif : comprendre les responsabilités des différents paliers de gouvernement, découvrir des exemples de mobilisations locales et réfléchir à comment s’impliquer.
3e rencontre: Ce qui se passe dans le quartier : mise en lumière des projets et actions concrètes portées par et pour la communauté.
Chaque atelier se déroulera à La Livrerie et prendra la forme suivante :
1h de panel avec des invité·e·s aux perspectives diverses
1h de discussion ouverte avec le public
Lancement - Gentrifications et résistances à Montréal
Les Presses de l’Université de Montréal et la Livrerie vous invitent au lancement de Gentrifications et résistances à Montréal, un ouvrage collectif dirigé par Marcos Ancelovici.
Pour l’occasion, l’auteur sera en conversation avec Julien Simard, conseiller scientifique, Chaire Une seule Santé Urbaine, ESPUM, Université de Montréal.
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Julian, 73 ans, de l'arrondissement de Verdun à Montréal, s'est suicidé après avoir reçu un avis d'expulsion de son nouveau propriétaire. Cela faisait plus de quarante ans qu'il habitait au même endroit et il ne pouvait envisager de recommencer sa vie ailleurs. Certains ont dit qu'il a été victime de la gentrification de son quartier. Pourrait-on en conclure que celle-ci - un processus de recomposition sociale de l'espace résidentiel - tue ? Afin d'analyser les dynamiques et les conséquences sociales de la gentrification à Montréal, ainsi que les formes de résistance qu'elle rencontre, cet ouvrage regroupe des textes de spécialistes de l'urbanisme, des mouvements sociaux et de l'histoire sociale. Il fait également entendre la voix de porte-parole d'organismes de lutte pour le droit au logement à Montréal et au Québec. Des analyses riches et variées offrent matière à réflexion qui sauront convaincre de la nécessité de s'engager dans ce débat de société.
Lancement - Tantôt aimer tantôt détruire
Les éditions de la Rue Dorion et la Livrerie vous invitent au lancement de Tantôt aimer, tantôt détruire: Récits de sensibilisation aux violences dans les relations LGBTQIA2S+, dirigé par Pierre-Luc Landry & Cédric Trahan.
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Tantôt aimer, tantôt détruire est un dispositif de recherche-création-intervention consacré au sujet épineux et encore tabou des violences dans les relations intimes et amoureuses LGBTQIA2S+. Ce projet polymorphe, mené par Pierre-Luc Landry et Cédric Trahan, témoigne du potentiel contrehégémonique d’une démarche collective alliant création littéraire, recherche scientifique et intervention communautaire.
Tantôt aimer, tantôt détruire donne d’abord la parole à l’équipe scientifique, qui analyse l’invisibilisation de ces violences, éclipsées par l’hétéronormativité, le manque de connaissances et l’absence de services adaptés. Ensuite, dix-sept auteurices de la diversité sexuelle et de genre mobilisent les résultats de l’enquête en travail social à travers poésie, nouvelle, récit et essai. Enfin, l’ouvrage donne voix à deux organismes communautaires et met à disposition de toustes des ressources de prévention et de sensibilisation.
Tantôt aimer, tantôt détruire propose une praxis de la création littéraire entendue comme démarche artistique individuelle et collective, intervention sociale, engagement politique et communautaire, ainsi que vecteur de diffusion des connaissances.
Équipe scientifique
Valérie Roy, Sylvie Thibault, Gabrielle Rioux, Samuel Gagné, Claudia Fournier et Rebecca Angele
Auteurices
Maryse Andraos, Thomas Ayouti, MP Boisvert, Julie Boulanger, Gabriel Cholette, Antoine Charbonneau-Demers, Maxime Delisle, Amélia Fiset, Marilou LeBel Dupuis, Michel Lemelin, Lux, Éric Noël, Amélie Paquet, Si Poirier, Alexandre Rainville, Kiev Renaud et Noa Szymczak
Partenaires communautaires
RÉZO et Divergenres
Sous la direction de Pierre-Luc Landry & Cédric Trahan
LANCEMENT - La suspension consentie de l'incrédulité
Les éditions De Ta Mère et la Livrerie vous invitent au lancement de La suspension consentie de l’incrédulité, un monologue d’Émilie Perreault.
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Quelques minutes avant le début de la représentation, j’entre discrètement dans la salle et je vais m’asseoir sur un banc réservé dans la première rangée. Certaines personnes me reconnaissent et sont gênées par mon arrivée; la plupart des gens n’y prêtent pas attention et continuent de parler. Je salue mes voisins de siège et discute avec eux pour les mettre à l’aise. Je sais que ça les déstabilise : plusieurs ne comprennent pas ce que je fais là. Mais c’est important pour moi de commencer ce spectacle dans la salle. Parce que c’est toujours là que j’ai envie d’être. Aussi paradoxal que ça puisse paraître, je n’ai jamais eu l’ambition de monter sur scène. Et pourtant, c’est ce que je m’apprête à faire.
Avec La suspension consentie de l’incrédulité, Émilie Perreault, spectatrice professionnelle autoproclamée, livre une lettre d’amour intime, drôle et émouvante aux arts de la scène et à leur rôle fondamental dans nos vies.
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Émilie Perreault a une mission : donner envie au public de vivre la culture sous toutes ses formes. En vingt ans de journalisme culturel, elle a côtoyé les artistes québécois les plus influents et a établi une relation de confiance avec eux. Dans son projet Faire œuvre utile (aux Éditions Cardinal, puis à Radio-Canada), ils se sont confiés sur un sujet qu’ils abordent rarement : la différence qu’ils font dans la vie du public. Émilie est convaincue qu’une œuvre d’art peut changer le monde, une personne à la fois, et consacre toute son énergie à en faire la démonstration, notamment avec son second ouvrage, Service essentiel (Éditions Cardinal)…
Depuis 2022, elle anime la quotidienne Il restera toujours la culture sur les ondes d’ICI Première, une émission qui donne une place prédominante à la littérature, aux mots et aux écrits, mais aussi à la création et aux arts sous toutes leurs formes.
Lancement - Les rouges pour la fin
Les éditions Hannenorak et la Livrerie vous invite au lancement du recueil de poésie Les rouges pour la fin de Malorie Y Picard.
LES ROUGES POUR LA FIN
« Soit t’es boss de tes bécosses, soit t’es porteuse de civilisation ! », annonce un hibou à l’envers à une poète d’Hoch’lag. Tissé sans complaisance autour des impacts de la colonisation, les rouges pour la fin relate l’histoire du choc culturel que peuvent vivre les descendants de cultures minoritaires fondus dans la masse urbaine québécoise et déconnectés de leur héritage culturel depuis plusieurs générations. C’est un partage où des personnages imaginés et l’amour d’une mamie s’allient dans une rencontre entre Malorie et ses lègues perdus, en pleine apocalypse. Foudroyant de douceur.
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Ce récit a été écrit in situ dans le centre d’art wendat Ahkwayaonhkeh par Malorie Y Picard lors d’une résidence d’écriture offerte par la Maison de la littérature Kwahiatonhk et le Salon du livre des Premières Nations. Il a été mis en voix, musique, scène, corps et lumière grâce à deux résidences de créations en arts vivants à Montréal: avec les Productions Ondinnok et LA SERRE — Arts vivants. Un laboratoire de gestation en arts vivants a été présenté dans le cadre du Festival OFFTA les 25 et 26 mai 2024 au Théâtre Prospero. Cette expérience multidimensionnelle déroutante et poignante — à l’image des plus grands coups de foudre — est présentée en grande première au Festival Phénomena.
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Membre de la nation wendat, mère à 19 ans et âgée de 39 ans, Malorie Y Picard est née à Trois-Rivières, a grandi à Sherbrooke et œuvre pieds nus sur le territoire non cédé Tiöhtià:ke. Après des études en journalisme et de multiples créations d’art-action (expériences artistico-holistiques), elle est présentement à la maitrise recherche-création en études littéraires à l’UQAM. Son projet de mémoire s’intitule La poésie orale pour offrir une expérience de l’art visuel aux personnes non voyantes. Elle est membre fondatrice du groupe de musique punkrock Big Messe. Artiste multi-non-disciplinée, son moteur d’exploration actuel se promène entre géopoétique et médiation, pour un ensauvagement des manières d’appréhender le monde.
Vie de quartier : Notre pouvoir d'agir collectif comme quartier
La Livrerie, en collaboration avec le CIUSSS Centre-Sud, la CDC Centre-Sud et l’organisme communautaire Spectre de rue, organisent une série d'activités citoyennes afin d’échanger avec les résident·e·s du quartier sur les réalités de l’itinérance et les enjeux qui y sont liés.
Ensemble, nous avons co-construit une série de trois ateliers participatifs qui s’adressent aux citoyen·ne·s logé·e·s du quartier Centre-Sud. Ces ateliers visent à mieux comprendre la situation actuelle, renforcer notre pouvoir d’agir collectif et faire connaître les initiatives concrètes déjà en place.
Les thèmes abordés seront :
1 ère rencontre: État de la situation dans Centre-Sud : histoire du quartier et facteurs ayant mené à la situation actuelle.
2e rencontre: Notre pouvoir d’agir collectif : comprendre les responsabilités des différents paliers de gouvernement, découvrir des exemples de mobilisations locales et réfléchir à comment s’impliquer.
3e rencontre: Ce qui se passe dans le quartier : mise en lumière des projets et actions concrètes portées par et pour la communauté.
Chaque atelier se déroulera à La Livrerie et prendra la forme suivante :
1h de panel avec des invité·e·s aux perspectives diverses
1h de discussion ouverte avec le public
Lancement - Entendre à rire
Les éditions Somme Toute et la Livrerie vous invitent au lancement de Entendre à rire : Carnet thérapeutique sur les bienfaits de l’humour de Pierre-Michel Tremblay
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On parle souvent des vertus guérisseuses de l’humour; on connaît aussi le phénomène des « Docteurs Clowns », ces gens qui sillonnent les hôpitaux, les résidences, les maisons de convalescence, avec un « nez rouge » pour faire sourire les gens. Dans son dernier essai Entendre à rire, Pierre-Michel Tremblay approfondit le sujet et va beaucoup plus loin pour nous faire voir le phénomène de l’intérieur. En effet, curieux de savoir comment fonctionnent ces personnes dévouées dont notre esprit pragmatique met quelquefois en doute l’utilité, l’auteur accompagne, littéralement, ces accompagnateurs dans les corridors des institutions. Il met au jour tout le travail préparatoire qui précède les visites aux malades; il souligne l’importance de l’écoute, certes, mais aussi de la capacité à improviser, pour tirer le meilleur parti possible des quelques minutes dont chacun et chacune de ces émissaires du rire dispose pour instaurer un climat de confiance et de détente tantôt avec un enfant atteint de cancer, tantôt avec une personne en perte cognitive.
L’auteur se fait discret, tout petit, pour mieux relater et décrire les moments de grâce que suscitent de telles interventions. Tremblay, le scripteur humoristique de métier, laisse cette fois toute la place à ces praticiens de l’humour et leur rend, par le fait même, un vibrant hommage.
Lancement - Maman est partie travailler
Les éditions Trécarré et la Livrerie vous invitent au lancement de Maman est partie travailler, de Fanny Rainville et Marie-Laurence Génier.
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MAMAN EST PARTIE TRAVAILLER
En 2025, les pères s’impliquent davantage qu’avant, ils profitent des congés de paternité, les entreprises se sont dotées de politiques d’équité salariale : sur papier, tout est beaucoup mieux qu’avant. Mais qu’en est-il vraiment ? Comment les femmes vivent-elles ce quotidien supposément mieux adapté à la conciliation de leur carrière et de leur maternité ?
Avec ce livre composé de récits, les autrices souhaitent nourrir la réflexion sur cette question et faire naître des pistes de solution afin que les femmes puissent s’épanouir pleinement dans leur vie professionnelle comme dans leur vie familiale. Elles font témoigner des mères sur les défis de la conciliation travail-famille, en plus de solliciter l’expertise d’intervenantes spécialisées en la matière.
Des échanges sensibles et personnels avec vingt-deux femmes provenant de milieux variés qui revendiquent une parentalité égalitaire, sans culpabilité, sans épuisement.
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Détentrice d’un doctorat en psychologie du travail et des organisations de l’Université de Sherbrooke, Marie-Laurence Génier est psychologue organisationnelle. Elle accompagne les individus dans le développement de pratiques saines et inclusives afin de favoriser leur bien-être et de créer des milieux de travail plus humains. Chargée de cours à l’Université de Sherbrooke, elle est aussi nouvellement maman d’une petite fille.
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Diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada, Fanny Rainville est autrice, comédienne, scénariste et maman d’une préadolescente. Elle a publié Les Insoumises (2022) et Le Chant des braises (2024) chez Libre Expression.
Lancement - Devenir Lean
Les éditions Écosociété et la Livrerie vous invitent au lancement de Devenir Lean: Quand la gestion transforme la santé de Dani Tardif.
DEVENIR LEAN
Le Lean est un changement culturel profond dans le système de santé. Il est temps d’en mesurer les effets tragiques.
« Le Lean est la solution aux problèmes de performance dans le réseau de la santé », affirmait l’ancien ministre de la Santé du Québec, Yves Bolduc, en 2008. Cette méthode de gestion, issue du système de production Toyota, devait permettre de gagner 30 % de productivité et d’efficience, tout en diminuant la bureaucratie et en éliminant les tâches et délais inutiles. Mais qu’en est-il réellement sur le terrain, une douzaine d’années après son implantation dans certains établissements du réseau public de la santé et des services sociaux ? Le Lean est-il la solution miracle que plusieurs ont voulu y voir ? A‑t-il tenu ses promesses ?
L’anthropologue Dani Tardif, qui a mené des recherches dans un établissement de Montréal en 2015, démontre au contraire qu’il s’agit là d’une méthode de gestion dangereuse pour la santé des travailleur·euses qui, par son obsession pour l’optimisation et l’amélioration continue, a fini par éliminer l’essentiel du travail de care propre à leur domaine. Plus encore, en leur intimant d’adhérer à son système de valeurs et de croyances, le Lean instaure une nouvelle infrastructure culturelle dont l’intention n’est plus seulement d’appliquer le Lean, mais de devenir Lean. Il est en ce sens une philosophie de l’« être capitaliste », une utopie managériale propre à la société de performance.
À l’heure où le gouvernement du Québec tente d’implanter sa nouvelle réforme de la santé, qui emprunte plusieurs pratiques au Lean sans le revendiquer officiellement, Dani Tardif nous livre un tout autre récit de la transformation du système public de santé et de services sociaux. Avec la conviction profonde que la gestion devrait être au service du travail, et non l’inverse.
Lancement - Le bonheur
Les éditions de la Peuplade et la Livrerie vous invitent au lancement du roman de Paul Kawczak, Le Bonheur.
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LE BONHEUR
Automne 1942, près de Besançon, Jacquot, Pinou et Suzanne se cachent sous les ruines du château de Montfaucon, dans une grotte où résiderait le Diable. À la surface, un officier nazi sans visage, le SS-Sturmbannführer Peter Pannus, les traque comme le ferait une bête sauvage, rôdant autour du château et de la petite épicerie de madame Beugnot. Il sera dit, plus tard, que cet homme glaçant au passé mystérieux soupçonnait ces enfants de posséder d’immenses pouvoirs. Des pouvoirs qui auraient pu changer le cours de la guerre. Aucun élément certain n’étaye ces rumeurs, bien sûr. Mais comment expliquer cette étrange lumière verte, que plusieurs témoins ont rapporté avoir vu s’échapper du monstre et de ses victimes ?
Poursuivant son exploration de l’Histoire dans le style du réalisme magique, Paul Kawczak revisite ici la période de l’Occupation. Littéraire et politique, Le bonheur fait d’une aventure palpitante une réflexion sur la solidarité, l’art et la démocratie. Un hommage aux enfants sacrifiés sur l’autel du fascisme, ainsi qu’aux femmes qui les ont protégés.
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Paul Kawczak est né et a grandi à Besançon. Son premier roman, Ténèbre, a reçu plusieurs prix, en France et au Québec, et a été traduit dans de nombreuses langues. Il vit à Montréal.
Vie de quartier : Viens découvrir l’histoire de ton quartier
La Livrerie vous invite à une série de discussions autour de son quartier le Centre-Sud.
Dans cette première rencontre, nous aborderons l’histoire du quartier ainsi que sa situation actuelle. Le panel sera composé de représentants de l’Écomusée du fier monde, Rayside-Labossière, et Spectre de rue.
Lancement - Annapurna's Bounty
Les éditions Dundurn et La Livrerie vous invitent au lancement du recueil de nouvelles Annapurna's Bounty de Veena Gokhale, écrivaine du quartier.
La lecture sera suivie d'une discussion en français.
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Veena Gokhale, immigrante aux multiples facettes, a travaillé comme journaliste, enseignante, commissaire littéraire et dans le milieu communautaire. Elle est l’autrice de deux œuvres de fiction — Bombay Wali and Other Stories et Land for Fatimah. Ayant vécu dans dix villes réparties sur trois pays, elle considère désormais Tiohtiá:ke/Montréal comme son chez-soi.
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ANNAPURNA’S BOUNTY
Annapurna, the Indian Goddess of Nourishment, presides over these food-related legends, with a dollop of magic realism, reimagined for the twenty-first-century palate. Here, food manifests as ploy, bargain, symbolic communication, a bone of contention, a lesson, as it weaves through the
lives of a cast of characters — kings and commoners, witches and goddesses, gurus and bandits, refugees and travellers.
Each story is followed by a vegetarian recipe offered up by a character. Gathered from the four corners of India, there are well-known dishes like nourishing dal and irresistible mango lassi, novelties like Avial and Bengali khichari, as well as a new twist on beloved foods, such as samosas with a peas and coconut filling.
Infused with humane values, expertly blending the timeless and the contemporary, the magical and the everyday, encompassing East, West, and the in-between, this fusion of fiction and food will delight and inspire.

