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Lancement collectif - Poètes de brousse

  • La Livrerie 1376 Rue Ontario Est Montréal, QC, H2L 1S1 Canada (carte)

Les éditions Poètes de Brousse et la Livrerie vous invitent au lancement collectif de Regards Obliques (Anick Arsenault, Annie Landreville, Marie-Hélène Voyer), L’été en travers de la gorge (Azucena Pelland) et Les lumières ont tué la nuit (Claude Périard).

REGARDS OBLIQUES

Regards obliques s’attache à faire émerger du territoire une parole en écho aux vies passées,présentes et à venir ; un espace où les âmes se superposent, errent et espèrent, à mesure que les lieux se transforment et nous transforment tout à la fois. Entre d’anciennes résidences de pouvoir aujourd’hui transformées (la Villa Estevan des Jardins deMétis, le Vieux presbytère de Sainte-Flavie et le Château Landry de Mont-Joli) et une modeste, mais tenace maison d’habitant, les artistes posent leur regard pour faire naître un dialogue avec les traces de ce qui nous précède et un présent qui interroge notre relation à la mémoire.

L’ÉTÉ EN TRAVERS DE LA GORGE

L’été en travers de la gorge dépeint une traversée identitaire qui remonte aux racines des cicatrices. De la maison familiale jusqu’aux pièces où elle apprend le travail du sexe en passant par un havre où elle soigne ses amies, une jeune femme sonde les stigmates qui lui collent à la peau pour mieux s’en affranchir. Comment faire le deuil de la mère, et avec lui celui d’une famille biologique où on se sentirait accueillie ? Comment reconstruire son identité quand on rejette celle qu’on nous impose depuis la naissance ?

Sur son chemin, elle rencontre toute une communauté de femmes marginales qui travaillent ensemble, font l’amour, se bercent mutuellement et s’efforcent d’échapper à la disparition. Entre la maladie, les troubles alimentaires, les clients et la pression à se conformer à un idéal de beauté et de féminité, une solidarité vivifiante et émouvante prend naissance.

L’été en travers de la gorge se veut une ode aux amitiés atypiques et aux amours féminines de toutes sortes. À travers la noirceur, des lueurs d’espoir persistent et se dispersent au fil des pages, semblables à des fruits qui refuseraient de pourrir.

LES LUMIÈRES ONT TUÉ LA NUIT

Dans notre univers anxiogène où les repères s’effondrent les uns après les autres, que nous reste-t-il pour garder ardente notre aptitude à la joie ? Parmi les lumières criardes de la modernité, comment percevoir la magie propre aux secrets de la nuit ? Ce premier recueil de poésie de la compositrice et artiste Claude Périard célèbre l’amitié et les liens communautaires comme remparts à tout ce qui s’écroule. À la virtualité de notre rapportau monde et l’effritement du réel, Les lumière ont tué la nuit oppose la puissance joyeuse des choses tangibles, portant une attention accrue à la fulgurance, à la chaleur des instants partagés et à tout ce que la sphère intime a de politique. Sous forme d’appels à la révolte ou à la démission généralisée, les poèmes sondent l’expérience humaine à l’échelle d’un cosmos qui nous rappelle la grandeur de l’infime et le pouvoir de la fragilité.

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